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LIVE-REPORT - Wacken Open Air 2025 (Jour 2)

Malgré la météo la première journée du Wacken Open Air a été réussie. Pour cette journée de jeudi le temps est en mode sympathique avec du soleils. Mais vu l’affluence énorme les terrains vont rester délicats à arpenter. Comme la veille la Louder concentre notre intérêt en début de journée.

Par Franck Lasselle / Photos : Moris DC (retrouvez plus de photos sur les réseaux sociaux)

Smoke Blow est peu connu dans nos contrées mais a ramené une sacrée foule de fans. La formation œuvre dans un hardcore teinté punk avec quelques touches de sludge. Cela donne une prestation énergique porté par la voix tonitruante d’un Jack enragé. Il en ressort aussi un côté groovy efficace que ne renierait pas Pantera. En fin de prestation «Rebel Yell» repris de Billy Idol fait un carton en version survitaminée. Smoke Blow a lancé les hostilités avec efficacité.

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Avec Prong la scène accueille une légende du métal industriel. Le concert démarre en fanfare avec les immenses «Beg To Differ» et «Unconditional». Tommy Victor est en grande forme avec un ton rugueux et un charme robotique digne de Killing Joke. Le mixe entre indus et métal est énorme avec une face thrash percutante. «Home Rule», «For Dear Life» ou «Cut-Rate» sont savoureuses avec un côté méchant et un côté accrocheur hypnotique. Prong a donné un excellent concert avec un côté vénéneux séduisant.

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La Harder ouvre ses portes avec Skyline grand habitué des lieux. Le groupe joue désormais pas mal de titres personnels et le ton heavy classique est plaisant. La voix puissante et mélodique de Dan fait effet. Tout cela confirme que Skyline peut exister sans faire de reprises. Mais ces dernières sont au rendez-vous. «Fool For Your Loving», «You’ve Got Another Thing Coming» ou «In The End» ravissent les fans. Bien sur «This Is W:O:A», hymne du festival est au rendez-vous pour conclure en beauté un concert sympathique qui lance symboliquement le festival.

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Sur la Louder les années 90 sont là avec Ugly Kid Joe. Les sales gosses ont vieilli mais gardent la forme. Le ton nerveux hard rock fait effet sur «Neighbor», «Goddamn Devil» ou «So Damn Cool». Whitfield Crane est en forme. Son ton voilé éraillé fait merveille de même que les soli directs. L’alternance entre passages calmes et rapides est parfaite. La reprise de «Cat’s In The Cradle» fait un carton chantée en chœur par la foule. «Ace of Spades» ravit les fans puis «Everything About You» est un triomphe restant le plus grand titre du groupe avec son refrain irrésistible. Ugly Kid Joe a montré qu’il restait un redoutable groupe de hard.


Sur la Faster avec BAP on retrouve une formation connue uniquement en Allemagne. Pour nous c’est une curiosité qui fait le sel de Wacken car découvrir les goûts des fans locaux est intéressant. Le vétéran porté depuis presque 50 ans par Wolfgang Niedecken propose un concert de rock dynamique avec cuivres et percussions et de bonnes harmonies vocales. La communion avec le public est totale est donne le frisson. Ce concert de BAP a été réjouissant, le groupe a proposé une fête très sympathique. 

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Sur la Harder Grave Digger débarque pour célébrer ses 45 ans. L’entame sur «Twilight Of The Gods» est excellente. Chris hurle comme une gargouille. Le côté heavy épique est prenant de même qu’un refrain fédérateur. «Kingdom Of Skulls», «Valhalla», «The Dark Of The Sun» et «Back To The Roots» sont efficaces en forme de claques heavy métal. Sur les classiques «Excalibur» et «Rebellion» le groupe accueille Uwe Lewis qui n’a rien perdu de son toucher à la guitare. «Rebellion» voit Jamiro, le fils de Chris, prendre le micro pour un moment émouvant. Le final sur l’énorme «Heavy Metal Breakdown» est aussi épique, fait lever le poing et chanter la foule. Grave Digger a montré une belle forme en parfait soldat heavy métal. 

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Michael Schenker célèbre ses années UFO avec Erik Grönwall au micro. L’entame sur «Natural Tbhing» est fabuleuse, Erik est un chanteur brillant parfait pour chanter du heavy classique. Michael brille de mille feux sur les soli. Le groupe joue classiques et titres plus méconnus. «Only You Can Rock Me», «Hot ‘n’ Ready», «Doctor Doctor» et «Mother Mary» cartonnent. Sur ce dernier l’arrivée de Slash rencontre un franc succès, ce duo légendaire a été un joli frisson. «Let It Roll», chanté par Michael Voss, «Lights Out», «Love To Love» ou «Rock Bottom» et les autres sont un tourbillon incroyable. «Too Hot To Handle» et un inédit du MSG, «Dont’ Sell Your Soul», achèvent en beauté un concert fabuleux porté par un Michael Schenker au top. 

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Cette journée de jeudi s’achève par un énorme morceau. Guns N’Roses mobilise la Harder pour un concert longue durée. Le groupe sait y faire niveau mise en scène avec des décors, des écrans et tout ce qu’il faut pour un show total. Le concert démarre à l’heure et le début se laisse écouter. « Welcome To The Jungle », « Mr. Browstone » ou « Live And Let Die » sont plaisantes. Les musiciens gèrent avec un Slash brillant et bluffant d’aisance. Axl lutte pas mal mais passe les titres de justesse. 


Petit à petit les longueurs se font sentir avec un ventre mou interminable. Pas mal de titres font remplissage et les reprises de Black Sabbath, « Never Say Die » et « Sabbath Bloody Sabbath », ne sauvent pas de l’ennui. Cela donne un moment pénible pas sauvé par « You Could Be Mine » perdu dans la masse. Axl est en souffrance et semble peu concerné par le concert. Un petit intérêt revient avec le solo de Slash et le final. «November Rain», « Patience », « Nightrain » et « Paradise City » réveillent la foule bien tardivement. Et au final ce concert longue durée qui aurait pu être un grand moment n'a rien eu de mémorable. Guns N’Roses est généreux mais il gagnerait à raccourcir ses concerts de moitié pour faire un effet bien meilleur. 

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Cela achève une journée quand même plaisante avec un lot de bons concerts et un soleil salvateur. 

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