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LIVE-REPORT - Wildfest

Pour les amateurs de Glam, de Hard mélodique et de Sleaze, le Wildfest est un incontournable depuis son lancement en 2016. Cette édition 2025 s’annonce spéciale. Les organisateurs ont en effet annoncé qu’elle était la dernière et logiquement le festival affiche complet. Toujours organisé sur deux jours, le festival se lance le vendredi 23 Mai avec quelques belles pointures. Pour des raisons professionnelles, nous arrivons en cours de journée.

Par Franck Lasselle / Crédit photos : Moris DC (retrouvez plus de photos sur nos réseaux sociaux)

Ce sont les français de BlackRain qui nous accueillent. L’entame est parfaite en forme de concentré hard glam. La voix éraillée de Swan fait effet avec un ton typé 80’s. "Dawn Of Hell" ou "Wild Wild Wild" dégagent une énergie communicative avec un côté accrocheur Hard/Rock’n’roll. Tout cela fait taper du pied dans une ambiance années 80 excellente. La reprise de Twisted Sister, "We’re Not Gonna Take It", met le feu avec son refrain énorme. "Innocent Rosie", "Blast Me Up", "Dancing On Fire" ou "Hellfire" sont prenantes avec un côté AC/DC teinté glam. Blackrain a donné un concert très vivant qui a remué la foule.

 

Wildheart est un habitué du festival et sa présence était obligatoire pour la dernière. L’entame sur "A Stranger’s Eyes" est splendide avec un ton hard glam irrésistible. La voix haut perchée fait effet de même que les chœurs sur un refrain fédérateur. Ce jus de hard mélodique met le feu et la suite est efficace. L’énergie dégagée fait plaisir de même qu’un bon côté accrocheur. Des brulots comme "Rumours", "Sands Of Time" ou "No Love" ravissent une foule motivée. Le final avec "Never Let Go" est aussi réussi avec un bel équilibre entre force et mélodie. Wildheart a confirmé être un nom qui compte en matière de Hard Glam.

 

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La journée s’achève avec The Treatment. La formation anglaise entame avec "Let’s Wake Up This Town" au ton énergique qui fait taper du pied. La suite avec "Let It Begin" et "Eyes On You" met le feu. La voix éraillée fait effet de même qu’un côté urgent teinté punk. "Man On A Highwire", "When Thunder And Lighting Strikes" ou "The Fire Still Burns" et "Bite Back" confirment la classe du groupe. Les refrains sont énormes et le ton Rock délicieux. La communication avec le public est belle et le final avec "Wrong Way", "Running With The Dogs", "Get The Party On" et "Shake The Mountain" est splendide en forme de charge intense. The Treatment a fait honneur à sa place en haut de l’affiche avec un concert bouillant taillé dans un Hard Rock ravageur.

 

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La seconde journée du festival est plus dense et démarre en fin de matinée. Les Belges de Mr Myst arrivent devant un public fourni. Cela donne un bon départ taillé dans un sleaze rock teinté glam. La voix houblonnée fait effet et chacun apprécie un son rock mixé à des aspects accrocheurs. Les refrains avec chœurs sont parfaits et la sauce prend. Le groupe a un bon sens mélodique et sait se faire puissant quand il le faut. Mr Myst a montré de belles capacités pour le genre en donnant une belle et bonne leçon Rock.

 

Originaire de Suède Bulletrain est dans la veine sleaze. L’entame est énergique, "Memory Lane", "Love Lies" ou "We Salute You" plongent dans les années 80 avec un côté Skid Row. Le chant éraillé est top et on apprécie un côté Glam avec un côté direct faisant taper du pied. La suite est prenante, "Far Away", "Start Talkin’" ou "Out Of Control" ont un côté hard généreux avec des soli intenses et des mélodies splendides. Il se dégage aussi un côté accrocheur porté par le ton voilé de Sebastian. Le final sur "All For One" est réussi et ravit la foule. Bulletrain a donné un concert frais et sympathique en forme de parfait hommage au son des années 80.

 

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Avec South Of Salem on bascule vers un Hard Rock horrifique avec un décor et une intro au clavier adéquats. L’entame sur Cold Day In Hell est parfaite avec un ton hard teinté glam avec un aspect Alice Cooper. "Pretty Little Nigttmare", "Static" ou "Cold Day In Hell" confirment avec un son attirant et un aspect sombre porté par la voix de Joey. Le ton énergique fait effet avec l’aspect Horror Rock prenant. Tout cela est plaisant et Bad Habits et Let Us Prey finissent la prestation avec la même énergie hard qui fait taper du pied. South Of Salem a proposé un concert efficace en forme de bon mixe entre son des années 80 et des années 70.

 

Suite à la défection de Maverick ce sont les Suédois de Wildness qui débarquent. Le début sur Wings Of Fire est efficace en forme de jus hard mélodique. Il se dégage un bon côté accrocheur avec un chant voilé à fleur de peau sympathique. Renegades Of Love et Nightmare en duo avec Dani Heart sont aussi prenantes. Les refrains sont soignés, les mélodies sucrées et cela séduit la foule. "Avenger", "Crucified" ou "Stranger" font aussi effet. Au-delà du coté mélodique il se dégage un aspect heavy appréciable. Le final sur "Cold Words" est tout aussi efficace. Wildness a proposé un chouette concert en forme de bonne claque hard mélodique.

 

Les finlandais de Shiraz Lane sont un premier gros client. Dès l’entame, le ton est donné. Le côté énergique fait effet tout comme le chant aigu maîtrisé de Hannes. Le jus de hard mélodique proposé est extra avec un bon équilibre entre force hard rock et mélodies imparables. Cela donne une belle succession de titres aux refrains énormes qui remuent la foule. Avec son nouveau brûlot Dangerous le groupe met le feu avec un mixe entre glam, hard et sleaze. Shiraz Lane a proposé un concert de grande qualité taillé dans le meilleur du hard mélodique.

 

Avec les suédois de Art Nation le rock mélodique est à l’honneur. Le début avec Brutal And Beautiful est une rasade énergique à la fois fraîche, puissante et rythmée. "Thunderball", "Echo" et "Lightbringer" cartonnent autant avec un aspect FM délicieux porté par des refrains mélodiques. La ballade sucrée Julia est une réussite parfaite pour séduire un large public. Avec "Powerless", "Need You To Understand" et "Rise", le groupe balance un excellent jus hard mélodique dans l’esprit de Sonata Arctica. Art Nation a proposé un concert séduisant en montrant un sens de la mélodie qui fait mouche.

 

The Cruel Intentions met le Hard rock’n’roll à l’honneur. Les norvégiens mettent le feu avec City Of Lice. Le côté direct est privilégié et avec "Chemical Vacation", "Reckoning" ou "Kerosene" et "Sunsine Over Sunset", le groupe cartonne. L’urgence dégagée transpire le punk et met le feu à un public motivé. "Salt I Ditt Sar" est plus soft avec un côté à fleur de peau chargé en émotion. "Go Fuck Yourself", "Chaos In A Bombshell" ou "Jawbreaker" défoncent avec un côté speed plaisant et des refrains efficaces. Le final avec "Check Your Head" et "Sick Adrenaline" est irrésistible avec un mixe entre puissance et mélodie. The Cruel Intentions a proposé un concert remarquable taillé dans le meilleur d’un hard remuant.

 

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Les suédois de Crazy Lixx sont le final parfait pour le festival. Le début sur "Whiskey Tango Foxtrot" et "Hell Raising Women" est idéal. Il se dégage un ton hard 80 énergique à la croisée de Kiss et Def Leppard. La voix éraillée fait effet de même que des refrains accrocheurs. "Little Miss Dangerous" et "Silent Thunder" sont un parfait mixe entre puissance et mélodie. "Rise Above, Hunt For Danger" ou "Blame It On Love" sont aussi efficaces. Le public apprécie un côté sucré délicieux avec une patate qui remue. Le final sur "Who Said Rock’n’Roll" est splendide en forme de communion avec un public qui savoure une leçon hard mélodique. Crazy Lixx a proposé un concert splendide, il a fait honneur à son statut de tête d’affiche et conclut en beauté l’histoire du festival.

 

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Cette ultime édition du Wildfest a été une réussite. Une fois encore le hard teinté glam a été mis à l’honneur de la meilleure des manières. Il faut remercier chaleureusement les organisateurs pour leur passion pour un genre trop souvent oublié face aux modes du moment. Le festival a conclu son histoire en beauté.

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